7 mai 2015 [Jeudis de la Justice] Santé mentale et justice : Garde forcée en établissement

Santé mentale et justice : Garde forcée en établissement
Jeudi, le 7 mai 2015

14h30 – 16h30
Lieu : 500 rue Ash (Clinique communautaire) 

Action Autonomie, le collectif pour la défense des droits en santé mentale de Montréal, animera cet atelier sur la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui (garde forcée en établissement).

 

¨ Est-ce qu’on peut être gardé contre son gré à l’hôpital?
¨ Dans quelle situation? Pour combien de temps?

¨ Que faire si on est forcé d’aller à l’hôpital, où si on ne nous laisse pas en sortir?


Organisé en collaboration avec le Comité santé mentale d’Action-Gardien dans le cadre de la semaine nationale de la santé mentale.
Mental Health and Justice: Forced Confinement
Thursday, May 7th 2015

2:30 PM – 4:30 PM
Where: 500 Ash St. (Community Clinic) 

Action Autonomie, a Montreal mental health advocacy group, will present this workshop regarding the Act respecting the Protection of persons whose mental state presents a danger to themselves or to others (forced confinement).
¨ Can someone be kept in the hospital without their consent?
¨ In what kind of situations? For how long?

¨ What can we are forced to stay in a hospital and cannot leave?

Organized during the national mental health week in collaboration with Action-Gardien’s Mental Health Committee.

This workshop will be in French, whispered translation will be provided.

 

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Jeudi, le 23 avril 2015 : L’IVAC et l’indemnisation des victimes d’agressions sexuelles

L’IVAC et l’indemnisation des victimes d’agressions sexuelles
Jeudi, le 23 avril 2015

13h30 – 15h30
Lieu : 2533 rue Centre (Services juridiques communautaires)

Une personne qui est victime d’une agression sexuelle peut faire une réclamation à l’IVAC (Indemnisation des victimes d’actes criminels).
Venez en apprendre plus sur les indemnités auxquelles on a droit.
De plus, une intervenante de Trèves pour Elles, un Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel parlera des ressources offertes par leur organisme.

¨ Quels sont les délais pour faire une demande?

¨ Qu’est-ce qui arrive si suite à l’agression on ne peut plus travailler?

¨ À quels soins et traitements peut-on avoir accès?

Inscription et information : 514-933-8432
Organisé en collaboration avec Autour du 8 mars, un collectif formé de différentes femmes, résidentes et travailleuses de Pointe-Saint-Charles qui travaillent à créer des espaces de réflexions sur des enjeux qui touchent les femmes.

 

 

 

now in english

IVAC and compensation for victims of sexual assault
Thursday, April 23rd 2015
1:30 – 3:30 PM
Where: 2533 Centre St. (Community Legal Services)

A victim of sexual assault can file a claim with IVAC (Compensation for victims of a crime). Come and learn about the compensations one can obtain.
Furthermore, someone from Trêves pour Elle, a center for relief of sexual assaults, will be there to talk about the resources available at their organisation.

 

¨ What are the delays to file such a claim?

¨ After a sexual assault, what happens when one can no longer work?

¨ What kind of benefits, treatments and care can we have access to?

 

This workshop will be in French, whispered translation will be provided.
Information & registration : 514-933-8432

Organized in collaboration with Autour du 8 mars, a group of women who live and work in Pointe-Saint-Charles and who are trying to create spaces where we can reflect on issues that touch women’s lives.

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Commentaires collectifs sur le Projet de modification au Règlement sur l’aide aux familles et aux personnes

Vous trouverez ci-après les commentaires collectifs des groupes suivants relatifs aux modifications proposées par le Ministre du Travail, Emploi et Solidarité sociale

en janvier 2015 au Règlement sur l’Aide aux personnes et aux familles:

  • le Comité luttes du Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ);
  • l’Organisation d’aide aux sans-emploi (ODAS);
  •   les Services Juridiques Communautaires de Pointe-St-Charles et Petite Bourgogne;
  •   le Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec (GRFPQ);

Commentaires collectifs sur le Projet de modification au Règlement sur l’aide aux familles et aux personnes

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Le nouveau ministre Sam Hamad interpellé pour annuler les coupures prévues à l’aide sociale

Communiqué de presse pour diffusion immédiate

Le nouveau ministre Sam Hamad interpellé pour annuler les coupures prévues à l’aide sociale

 

Montréal, 6 mars 2015. Plusieurs groupes et regroupements ont dénoncé ce matin les coupures que le MESS entend faire dans le programme d’aide sociale. Ils en appellent au ministre Sam Hamad (récemment nommé à l’Emploi et à la Solidarité sociale) afin qu’il retire les cinq nouvelles mesures régressives contenues au projet d’amendements au Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles publié le 28 janvier dernier par son prédécesseur, François Blais.

 

« L’adoption de ce projet de règlement donnera force de loi à des préjugés sur les personnes assistées sociales en prétendant remédier à de prétendues iniquités entre ces personnes et le reste de la population », s’indigne Me Stéphane Proulx des Services juridiques communautaires de Pointe-St-Charles et Petite Bourgogne.

 

Michel Tourigny du Comité des sans-emploi de Pointe-Saint-Charles explique que dans les faits très peu de personnes prestataires font de « vraies fausses » déclarations : « Une de nos usagères gagne 40$/semaine en faisant du ménage chez une personne en perte d’autonomie. Sachant qu’elle a parfaitement le droit de gagner 200.00$ par mois sans que sa prestation ne soit réduite, elle ne le déclare pas à l’aide sociale. Avec le nouveau règlement, l’aide sociale lui réclamera tout l’argent qu’elle avait pourtant le droit de gagner au motif qu’elle aura omis de déclarer ses gains de travail exemptés. Si Québec veut s’occuper des fraudeurs, qu’il regarde du côté des 740 millions $ d’évasion et d’évitement fiscal, au lieu de s’en prendre aux personnes les plus démunies. »

 

Le MESS s’attaque aussi aux prestataires dont les colocataires ne sont pas inscrits sur le bail en affirmant qu’ils tirent un profit de leur cohabitation, ce qui fait dire à Jean Lalande du Welfare Rights Committee : « En toute bonne foi, le gouvernement devrait savoir qu’une personne qui a deux colocs dans un 5 ½ n’opère pas une maison de chambres et que les propriétaires n’acceptent généralement pas d’inscrire trois noms sur un bail. Contourner de telles évidences par des formulations réglementaires sans lien avec la vraie vie a quelque chose de révoltant. » Selon Anne Marie Boucher du Réseau Solidarité Itinérance du Québec, cette mesure va créer davantage d’itinérance en pénalisant les personnes qui essaient de réduire leurs coûts de logement.

 

Le MESS continue en outre à s’acharner sur les personnes qui désirent entreprendre des démarches face à leur dépendance aux drogues. « Avec le Plan interministériel en Itinérance, le gouvernement laissait croire qu’il favorisait une plus grande solidarité envers les itinérantEs. Contrairement à cela, le MESS nourrit par ces mesures la stigmatisation envers les personnes qui utilisent des drogues et qui sont en situation d’itinérance » s’insurge Gedi de l’Association Québecoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices des drogues. « Comment peut-on justifier une telle mesure contraignant une personne à choisir entre perdre sa maigre prestation ou suivre un traitement? Soutenir ces personnes est une question de santé publique, de plus, les pertes financières qui se répercuteraient sur les centres d’intervention pourraient entrainer la fermeture de plusieurs d’entre eux. » ajoute Martin Lafortune de la Maison L’Exode, membre de l’Association québécoise des Centres d’intervention en dépendance.

 

L’intégration en emploi passe par un rehaussement des conditions matérielles de vie, par l’accès à des programmes adaptés et par un accompagnement humain à chacune des étapes de la réintégration professionnelle. « Depuis plusieurs années, en plus des réductions d’effectifs, nous assistons à une déshumanisation des services aux MESS et à un éloignement des agentEs d’aide dans les Centres locaux d’emploi. Sous prétexte d’efficience, les rencontres individualisées dans les bureaux d’Emploi Québec avec les personnes qui entament une démarche de réintégration professionnelle sont en voie d’être abolies et remplacées par des entrevues téléphoniques. De plus en plus, les personnes qui ont besoin de soutien sont laissées à elles-mêmes », dénonce Denise Boileau, vice-présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec.

Lysiane Roch de la Ligue des Droits et Libertés ajoute : « Depuis près d’un an, au nom de l’austérité, le gouvernement a adopté une série de mesures absolument incompatibles avec la réalisation des droits humains. Avec ces coupures, le gouvernement poursuit l’attaque et le démantèlement des programmes sociaux essentiels à la réalisation des droits et s’en prend maintenant aux personnes les plus pauvres de notre société. Rappelons qu’en vertu de ses engagements internationaux, le Québec est tenu d’avancer dans la réalisation de ces droits et nous n’accepterons pas qu’il continue ainsi à reculer. Le MESS devrait plutôt aller dans le sens d’une augmentation significative des prestations d’aide sociale, une mesure incontournable pour avancer vers la réalisation du droit à un niveau de vie suffisant. »

 

Les groupes s’attendent à ce que le nouveau ministre Hamad se penche aussi sur des modifications qui permettraient réellement de soutenir les personnes pour qu’elles sortent de la pauvreté comme l’abolition de la contribution parentale, l’abolition de la comptabilisation des pensions alimentaires pour enfants, la reconnaissance des besoins des adultes vivant en couple (une personne, un chèque), ainsi que l’augmentation des gains de travail permis.

 

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Source :

Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), Réseau Solidarité Itinérance du Québec (RSIQ), Ligue des Droits et Libertés (LDL), Regroupement des Auberges du Cœur (RACQ), Collectif pour un Québec sans pauvreté, Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices de drogue (AQPSUD), Association québécoise des centres d’intervention en dépendance (AQCID), Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté, Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE), Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

 

Groupes: ATD Quart Monde, Maison l’Exode, Services Juridiques Communautaires Pointe St-Charles / Petite Bourgogne, Projet Genèse, Association pour la Défense des Droits Sociaux du Montréal Métropolitain, Comité des personnes assistées sociales de Pointe St-Charles, Welfare Rights Committee of South West Montreal, le Comité des sans-emploi de Pointe-St-Charles, Ex Aequo.

 

Pour plus d’informations :

Sylvia Bissonnette, Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté, 514-248-8429

Denise Boileau, Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, 418-454-8140

Anne Marie Boucher, Réseau Solidarité Itinérance du Québec, 514-659-4733

Martin Lafortune, Maison L’Exode, pour l’Association québécoise des centres d’intervention en dépendance (AQCID), 514-462-1269

Jean Lalande, Welfare Rights Committee of South West Montreal, 514-445-5321

Tristan Ouimet-Savard, Regroupement des auberges de cœur, 514-996-7182

Lysiane Roch, Ligue des droits et libertés, 514-715-7727

 

English medias :

Cathy Inouye, Projet Genèse, 514-583-1483

 

À Québec :

Marie-Noëlle Béland, Collectif pour un Québec sans pauvreté, 418-930-5969

 

Documentation:

 

 

 

 

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Des groupes dénoncent les modifications proposées à l’Aide sociale:

 

Montréal, le 5 mars 2015. Alors que Sam Hamad vient d’être nommé Ministre de l’Emploi et de la solidarité sociale, une dizaine de groupes et regroupements communautaires et le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec  l’interpelleront au sujet des modifications au règlement sur l’Aide aux personnes et aux familles qui entreront bientôt en vigueur. Les organisations invitent les médias à une conférence de presse au cours de laquelle elles présenteront les conséquences que ces modifications au règlement auront pour les personnes assistées sociales et dévoileront leurs revendications au nouveau ministre.

 

Date :          le vendredi 6 mars 2015

Heure :        11h00

Lieu :           Centre St-Pierre

1212 rue Panet, Montréal, salle 203

 

Des représentant-e-s des organisations suivantes seront présent-e-s sur place et disponibles pour des entrevues et pour répondre aux questions des journalistes :

  •  Association québécoise des centres d’intervention en dépendance (Maison l’exode)
  • Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices des drogue
  • Front commun des personnes assistées sociales du Québec (Association pour la défense des droits sociaux du Montréal métropolitain, Comité des sans-emploi de Pointe-Saint Charles, Projet Genèse, Welfare Rights Committee of South-West Montreal)
  • Ligue des droits et libertés
  • Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi
  • Regroupement des auberges du cœur
  • Réseau solidarité itinérance du Québec
  • Services juridiques communautaires de Pointe-St-Charles et Petite Bourgogne
  • Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec

Renseignements : Cathy Inouye, Projet Genèse, 514-738-2036, poste 403

 

 

Documentation:

 

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