Grilles des seuils d’admissibilité : Hausse des seuils à l’aide juridique

Grilles des seuils d’admissibilité à l’aide juridique en vigueur depuis le 1er janvier 2016:
Seuils d’admissibilité à l’aide juridique

Seuils d’admissibilité à l’aide juridique IN ENGLISH

Depuis le 1er janvier 2016, les seuils d’admissibilité à l’aide juridique ont été haussés de façon significative, succès d’une lutte collective menée depuis huit ans par la Coalition pour l’accès à l’aide juridique. Nous nous sommes beaucoup impliqués dans cette longue campagne et nous célébrons aujourd’hui cette victoire!

 

Ainsi, une personne seule travaillant au salaire minimum à raison de 35 heures par semaine est désormais admissible sans frais à l’aide juridique. En effet, le seuil d’admissibilité au volet gratuit pour une personne seule passe de 16 306 $ à 19 201 $ (revenu annuel brut). Une personne seule qui a un revenu entre 19 202 $ et 26 818 $ aura droit aux services d’aide juridique moyennant le versement d’une contribution de 100$ à 800$. Les autres catégories de seuils (un adulte avec enfants, couple sans ou avec enfants) sont elles aussi augmentées. De plus, les seuils d’admissibilité à l’aide juridique seront dorénavant indexés en fonction de la progression du salaire minimum.

 

Avec cette hausse des seuils qui entre enfin en vigueur, on peut dire que l’aide juridique renoue avec sa raison d’être, soit d’assurer aux plus démunis l’accès à la justice et de leur permettre de défendre leurs droits.

 

Aux Services juridiques communautaires, nous avons le mandat de centre d’aide juridique pour les quartiers de Pointe-Saint-Charles et Petite-Bourgogne. Nous offrons donc conseils et représentation dans les domaines suivants : matières familiales (divorce, garde d’enfant, pension alimentaire), logement, aide sociale, CSST, SAAQ, IVAC, Régie des rentes, prestations fiscales canadiennes pour enfant, droit des consommateurs, recouvrement, etc.

 

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Jeudis de la Justice [26 novembre 2015] FAIRE UNE RÉCLAMATION À LA CSST

FAIRE UNE RÉCLAMATION À LA CSST

 

Jeudi, le 26 novembre 2015
15h00 – 17h00
Lieu : 2533 rue Centre (Services juridiques)

 

Blessé.e au travail?
Que ce soit pour un mal de dos ou un « burn-out », vous pouvez faire une réclamation à la CSST (Commission de la santé et de la sécurité au travail)

 

–       Quelles sont les indemnités auxquelles je peux avoir droit?

–       Qu’arrive-t-il quand je ne peux plus occuper mon emploi suite à un accident de travail?

–       Qu’est-ce qu’une lésion professionnelle?

–       Est-ce que je peux contester les décisions de la CSST?

 

Avec Me Manuel Johnson, avocat aux Services juridiques communautaires

et une une personne de l’ Union des travailleurs et travailleuses accidenté-e-s de Montréal (l’UTTAM)

L’uttam est une organisation sans but lucratif qui regroupe principalement des travailleuses et travailleurs non-syndiqués qui ont été victimes d’accidents et de maladies du travail dans la région du Grand Montréal (Montréal, Montérégie, Laval, Laurentides et Lanaudière). Fondée en 1975, l’uttam a pour objectif répondre au besoin des victimes d’accidents et de maladies du travail de mettre en commun leur réalité, de se regrouper, de s’organiser, de faire entendre leur voix et de revendiquer leurs droits.

 

 

APPLYING FOR CSST BENEFITS

 

Thursday, November  26th 2015  3:00 – 5:00 PM
Where : 2533 Centre St.  (Community Legal Services)

 

Work injury? Whether it be for a sore back or a burn-out, you can make a claim at the CSST (Commission de la santé et de la sécurité au travail)

 

– What is a professional injury?
– What kind of compensation can I obtain?
– What happens if I can no longer work at my original job after a work injury?
– Can I contest the CSST’s decisions?

 

With Me Manuel Johson, lawyer at the Community Legal Services and someone from the Union des travailleurs et travailleuses accidenté-e-s de Montréal (l’UTTAM)

 

UTTAM is a non profit organisation that brings together non-unionized injured workers.

 

This workshop will be in French, whispered translation will be provided

 

 

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Le Sud-Ouest en colère : 2 semaines d’action contre l’austérité


Profitons des urnes pour dénoncer l’austérité !

 

Montréal, le 27 octobre 2015 – Les groupes communautaires réunis autour des quatre

tables de quartier du Sud-Ouest de Montréal interpellent les candidate.e.s  de Saint-Henri-Sainte-Anne afin qu’ils s’engagent fermement à investir dans les programmes sociaux et les services publics.

 

Depuis son élection, le gouvernement Couillard multiplie les coupures, les compressions et les réorganisations, au nom de l’atteinte du déficit zéro. Les attaques frontales en santé, éducation, aide sociale, logement, atteignent de plein fouet la population, particulièrement les personnes plus vulnérables, et augmentent encore la pauvreté et l’injustice sociale.

 

La déconstruction de nos services et programmes sociaux doit cesser ! Les organismes communautaires organisent ce vendredi 30 octobre une tournée des bureaux de comté pour dénoncer l’austérité et obtenir des engagements concrêts des candidat.e.s. Le départ aura lieu à 13h30 au métro Saint-Henri.

 

Les candidats sont également attendus lors d’une assemblée publique le jeudi 5 novembre, 19h00, au centre Lorne, 2390 Ryde, afin de répondre aux questions des résident.e.s et entendre leurs préoccupations.

 

Voici cinq des demandes priorisées par les tables de quartier.

 

Des investissements massifs en éducation

Alors que le taux de décrochage scolaire est alarmant et que les besoins dans nos écoles sont criants, le gouvernement vient de couper 350 millions au primaire et au secondaire. Pour Julie Mercure du Milieu éducatif La Source, ces compressions, ajoutées à celles de la CSDM, se traduisent déjà par des coupures de services, d’accès aux professionnels, d’activités parascolaires, sans compter l’augmentation prévue du ratio élève/professeur.

 

Nous demandons aux candidat.e.s d’exiger l’arrêt des coupes dans le milieu scolaire et le rehaussement massif du financement des écoles publiques.

Nous leur demandons également de réinvestir les enveloppes jusqu’ici investies dans les partenariats publics-philantropiques (PPP) dans nos écoles et nos organismes communautaires.

 

 

Sauvons les centres d’éducation populaire !

Les six centres d’éducation populaire de Montréal (CEP) sont présentement menacés de fermeture à cause du refus du ministre de l’Éducation François Blais de leur accorder un financement jusque là assumé par la CSDM.  Pour Marie-Andrée Painchaud du Carrefour d’éducation populaire, ces centres sont des milieux de vie essentiels dans nos quartiers, et leur fermeture entraînerait des coûts sociaux bien plus élevés que les économies budgétaires que souhaite réaliser le gouvernement.

 

Nous demandons aux candidat.e.s de s’engager à conserver la propriété publique des bâtiments, à financer les coûts d’opération et de rénovation des bâtiments, et à accorder aux centres un financement qui  leur permet d’accomplir leur mission.

 

 

Pour un programme digne d’aide sociale

Comme l’affirme Jean Lalande du Welfare Right Committee, interdire à une personne à l’aide sociale de voyager et de voir sa famille en limitant les séjours hors Québec à 7 jours est une attaque frontale à la dignité des personnes. De plus, le régime actuel oblige l’employabilité à tout prix, plutôt que de respecter le droit à un travail librement consenti.

 

Nous demandons aux candidats de s’engager pour un programme d’aide social digne qui couvre les besoins de base des prestataires et respecte les droits humains fondamentaux

 

 

Abolissons les frais accessoires en santé

Le comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles dénonce la pratique répandue de la facturation de frais aux patients dans les cliniques médicales. Le ministre de la Santé est en train de légaliser cette pratique et de créer ainsi un système de santé à deux vitesses.  « On ne règle pas un enjeu fondamental de société par de simples amendements à un projet de loi et en limitant le débat à un pur exercice comptable », s’indigne Stéphane Defoy, porte-parole du comité.

 

Nous demandons aux candidat.e.s de se prononcer pour l’abolition des tous les frais facturés qui compromettent la couverture complète aux soins de santé, et pour la tenue d’une consultation publique sur le financement des cliniques médicales au Québec.

 

 

Des logements sociaux en réponse aux besoins 

Les besoins en logements sociaux et communautaires sont urgents dans le Sud-Ouest, alors que 4000 ménages consacrent plus de 50 % de leur revenu mensuel pour se loger. Le budget 2015-2016 du gouvernement libéral annonçait 1500 nouveaux logements sociaux, soit deux fois moins que le budget 2014-2015. « Garantir le droit au logement passe par la construction de logement social, et non par des suppléments au loyer dans les logements privés, affirme Fred Burrill, du Popir Comité Logement.

 

Nous demandons aux candidat.e.s  de s’engager pour la construction de 50 000 logements sur 5 ans sociaux à l’échelle du Québec, dont 4000 pour le Sud-Ouest.

Nous leur demandons également de s’engager pour la mise en place d’un contrôle obligatoire et universel des loyers, et pour un meilleur accès à la justice à la Régie du logement.

 

 

Les groupes communautaires posent une question claire aux candidat.e.s : « Cautionnez-vous les politiques actuelles d’austérité, ou bien vous engagez-vous à agir pour l’amélioration des conditions de vie de la population que vous aspirez à représenter ? Nous attendons des réponses concrètes le 30 octobre lors de la tournée des bureaux du comtés »

 

–          30   –

Source :

Action-Gardien, Table de concertation communautaire de Pointe-Saint-Charles
Coalition de la Petite Bourgogne

Concertation Ville-Émard- Côte-Saint-Paul
Solidarité  Saint-Henri

Pour information :

Jérémie Dhavernas : 514-441-7989

Shannon Franssen : 514-730-1311

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Black Women and the Law: Reclaiming Spaces and Changing the Narrative of Black Female Success

Une invitation de l’association des étudiant noirs en droit de McGill : 

Black Women and the Law: Reclaiming Spaces and Changing the Narrative of Black Female Success

 

1 novembre 2015 à 17:30
Faculty of Law | Faculté de droit – McGill3644 Peel Street, Montréal H3A 1W9

What does it mean to be a Black woman in the Law?

Come join the Black Law Students’ Association of McGill as we explore this question from multiple lenses. We will analyze the relationship of Women of Colour in our legal system from the ground up and dissect the stereotypic portrayals of ‘Black women in the Law’ in the media, with a specific focus on some of your favorites – Olivia Pope, Annalise Keating and Jessica Pearson!

 

 

What are the narratives in place that currently define Black women in the Law and how do they differ from the lived experiences, both past and present, of young Black female [prospective] lawyers? Hear first hand from our wonderful, successful panelists, featuring Rachel Zellars, JD and several stellar Black female students and alumni from McGill Law, including: Alyssa Clutterbuck, Lillian Boctor, Stephanie Jules, Amanda Wurah and Samanthea Samuels.

 

 

Come join us as we debunk stereotypes of Black female success and engage in fruitful and critical discussion about the barriers faced and feats accomplished by Black women in the law!

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ATELIER-MIDI GRATUIT SUR LA RÉDACTION DE LA MISE EN DEMEURE [2 septembre 2015]

Le mercredi 2 septembre 2015 de 12 h à 13 h 30, le Centre de justice de proximité du Grand Montréal vous invite à participer gratuitement à son atelier-midi sur la « Rédaction de la mise en demeure ».

Dans un contexte de conflit, il est souvent recommandé d’envoyer une lettre de mise en demeure.  Peut-on la rédiger soi-même? Par où commencer? Que doit-on écrire dans cette lettre? À quel moment et comment doit-on l’envoyer?

 

À vos papiers! Ce court atelier vous permettra de décortiquer une lettre de mise en demeure pour mieux vous préparer à rédiger la vôtre. Un juriste du Centre de justice du Grand Montréal vous informera sur les éléments essentiels de la lettre de mise en demeure afin de ne rien oublier!

 

Quand ? 2 septembre 2015, de 12 h à 13 h 30.

? Dans les locaux du Centre de justice de proximité du Grand Montréal, 407, boul. Saint-Laurent, bur. 410 (Métro Place d’armes).

INSCRIPTION OBLIGATOIRE : 514-227-3782 ou par courriel à montreal@cjpqc.ca

 

Au plaisir de vous y rencontrer!

 

 

 

Jennifer Fafard-Marconi, avocate

Communication et gestion documentaire

 

407, Boul. St-Laurent, Bur. 410

Montréal (Québec) H2Y 2Y5

T/  514-227-3782  p. 3643

Justicedeproximite.qc.ca

 

 

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