Le délai d’attente de trois mois pour avoir accès à des soins de santé est déclaré discriminatoire.

Dans un avis rendu public le 27 mai 2013  la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse juge discriminatoire le délai d’attente de 3 mois imposé aux nouveaux arrivants au Québec. Ces personnes qui viennent s’établir au Québec doivent attendre 3 mois après leur arrivée avant de pouvoir bénéficier des services de santé. Durant ces trois mois ils ne sont pas couverts pour leurs soins de santé. Ce délai est qualifié de discriminatoire par la Commission.

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Nos commentaires sur le projet de Règlement du 27 février 2013

Voici le texte des commentaires que les Services juridiques communautaires de Pointe-Saint-Charles et Petite-Bourgogne ont fait parvenir à la ministre de l’emploi et de la solidarité sociale en lien avec le projet de règlement du 27 février 2013 (coupes à l’aide sociale):

Commentaires sur le projet de règlement du 27 février 2013

 

 

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Des coupes à l’aide sociale.

Au même moment où prenait fin le sommet sur l’éducation et sans aucun avertissement préalable, la Ministre de l’Emploi et de la Solidarité Sociale, Mme Agnès Maltais,  faisait publier à la Gazette Officielle du Québec (27 février 2013, Partie 2 Gazette Officielle Du Québec, p. 653) un projet de règlement visant à modifier les règles du jeux en matière de prestations d’aide sociale.  C’est apparemment dans le  but de  renforcer l’incitation au travail et de favoriser la participation au marché du travail que la ministre s’apprête, à compter du 1er juin 2013, à diminuer les prestations d’aide sociale des personnes de 55 ans et plus et des couples ayant des enfants d’âge préscolaire. En effet, le projet de règlement proposé :

•          élimine la prestation additionnelle de 129.00$ par mois (dite pour contraintes temporaires) pour les couples ayant des enfants de moins de 5 ans (la contrainte temporaire étant  désormais réservée aux seules familles monoparentales ou aux couples dont l’autre conjoint se trouve dans une situation particulière);

•          fait passer de 55 à 58 ans, l’âge à compter duquel une personne peut toucher de plein droit cette prestation additionnelle de 129.00$ par mois.

 

Selon le projet de règlement, les personnes qui auront 55 ans à compter du 1er juin 2013 et qui feront alors une demande d’aide sociale devront attendre 3 ans (soit jusqu’au 1er juin 2016) pour enfin toucher ce supplément (des droits acquis étant prévus pour les personnes de 55 et plus touchant déjà de l’aide sociale).

 

Il est bien difficile de voir le lien rationnel qui existerait entre la promotion du travail et ces propositions de coupes à l’aide sociale. En outre, étant donné la facture de la loi actuelle sur l’aide sociale (la Loi sur l’aide aux personnes et aux familles), ces coupes peuvent se faire selon une simple modification règlementaire, c’est-à-dire sans que l’Assemblée Nationale n’ait à être saisie de la question et sans qu’un véritable débat ne précède pareilles diminutions de revenus chez les plus pauvres. 

 

Le projet de règlement vient également limiter la portée de la prestation spéciale pour les séjours en désintoxication. Dorénavant, cette prestation spéciale, qui couvre les coûts d’hébergement des séjours en cure de désintoxication, serait limitée dans le temps. Elle ne serait payable que pour un maximum de deux fois par période de 12 mois et ne couvrirait pas plus que 90 jours d’hébergement au total. Présentement, il n’y a pas de telle limite quant au nombre de cures possibles ni de  limite quant à la durée des séjours, la nécessité de l’hébergement devant seulement être attestée périodiquement (aux trois mois) par un médecin.

 

Il est important de retenir que ce projet de règlement qui vise soi-disant à faire la promotion du travail est en fait un projet de règlement visant principalement à diminuer les prestations d’aide sociale.

 

Tel qu’indiqué dans la Gazette Officielle du Québec, toute personne intéressée ayant des commentaires à formuler au sujet de ce projet de règlement est priée de les faire parvenir par écrit, avant l’expiration du délai de 45 jours mentionné ci-dessus, à la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, 425, rue Saint-Amable, 4e étage, Québec (Québec) G1R 4Z1.

 

 

 

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Un propriétaire demande une augmentation de loyer de 2,000.00$ par mois….

Un propriétaire qui souhaitait obtenir devant la Régie du logement l’expulsion de son locataire auquel il avait fait parvenir un avis d’augmentation de loyer faisant passer le loyer de 1,950.00$ à 3,950.00$ par mois, se fait rappeler que selon le Code civil du Québec « aucun droit ne peut être exercé en vue de nuire à autrui ou d’une manière excessive et déraisonnable, allant ainsi à l’encontre des exigences de la bonne foi ».

 

Ce propriétaire d’un logement non soumis au contrôle des loyers (logement nouvellement bâti depuis moins de 5 ans) avait en effet fait parvenir à son locataire un avis haussant le loyer de 102.6%. Consterné, le locataire  avait répondu au propriétaire que cet avis d’augmentation était abusif et constituait des représailles à son endroit. Le locataire ayant refusé de payer une telle hausse, le propriétaire demande son expulsion à la Régie du logement.

 

Le locateur étant notamment incapable de justifier pareille hausse de loyer devant la Régie du logement, ce tribunal, après avoir considéré tous les faits de la cause, en vient à la conclusion que c’est simplement par mauvaise foi et pour obtenir le départ du locataire que le locateur a agi de la sorte.

 

Résultat, l’avis d’augmentation de loyer est annulé par la Régie du logement et la demande d’expulsion du locataire est rejetée.

 

On peut  lire le jugement de la Régie du logement ici.

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MANIFÊTE de la rentrée dans le quartier : pour continuer à revendiquer nos DROITS!

pochoirs dessisnés à la craie et affiches de l'évènementSuite à l’appel lancé par le comité de défense des droits de la table ACTION-GARDIEN, une quarantaine de citoyen.ne.s de Pointe Saint-Charles ainsi que des travailleur.e.s communautaires ce sont donné.e.s rendez-vous au métro Charlevoix le jeudi 4 octobre.

 

Accompagné de musique, nous avons déambulé sur la rue du Centre et nous nous sommes arrêtés devant divers organismes communautaires pour parler des enjeux du quartier. Avec des pochoirs à la craie, nous avons marqué notre passage sur la rue pour continuer à revendiquer nos droits: Pour le droit à l’éducation ! Pour le droit à la santé ! Pour le droit à un logement digne !

 

Au printemps, nous sommes allés souvent manifester au centre ville pour le droit à la santé, le droit à l’éducation, la démocratie. Cet automne, nos luttes ont porté fruit et le nouveau gouvernement vient de prendre des mesures : abolition de la taxe santé, annulation de la hausse des frais de scolarité et l’abrogation par décret des dispositions de la loi spéciale 78 qui limitaient les manifestations.

 

Cette action s’est inscrit dans le cadre de la journée de mobilisation générale lancée par la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics. Pour voir les autres actions et d’autres informations : http://www.nonauxhausses.org/

 

 

Enfants et Musique

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